Voyages, visites, accueil, rencontres œcuméniques et interreligieuses, repas, chants, conférences, expositions, lectures, manifestations de rue…, les différents témoignages reçus sur notre blog témoignent bien de l’aspect multiforme de la mission aujourd’hui. En réalité la mission est moins une œuvre spécifique d’évangélisation que l’écoute et l’accueil de l’Esprit de vie dans toutes les œuvres de l’Eglise et de ses membres.
En quoi peut-on qualifier tout cela de missionnaire ?
Au cœur il y a la Parole qui nous fait vivre, et de cette Parole naissent des intuitions, des idées, des projets, des espérances, des possibilités, des réalisations. Si nos entreprises ne sont pas animées par l’Esprit missionnaire, elles se transforment en tâches et responsabilités utiles, nécessaires ou simplement souhaitables, mais nous les vivons rapidement sur le mode du devoir, avec le même soupir que Marthe affairée au service de la maison et se plaignant que sa sœur Marie captivée par Jésus ne l’aide pas. Autrement dit la joie de servir s’essouffle sous la fatigue.
Si en revanche nous nous vivons comme envoyés, missionnés, nous nous sentons renforcés et soutenus par Celui qui habite notre être car c’est à lui que finalement nous rendrons des comptes, alors nous devenons plus disponibles et plus tolérants avec les autres dans notre partage des tâches et des responsabilités. Nous pouvons même accepter avec humour d’être parfois des « serviteurs inutiles ».
Mais l’Esprit de mission a son rythme, qui n’est pas tout à fait celui du monde! Sa respiration est plus lente et plus profonde.
Avant la décision il demande l’écoute, pendant et après l’action il suggère la méditation et la prière. Mais quels que soient les fruits, c’est dans la reconnaissance et l’action de grâce que nous trouverons de nouvelles idées, de nouveaux projets, et le désir et la force de les mettre en route.
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