mardi 30 juin 2015

Un témoin de la mission de réconciliation de l'Église ...de passage en Gironde

 
Le pasteur Banga avec Monsieur et Madame Puig et la pasteure Nina Liberman
L'Église protestante Unie de Bordeaux a établi des liens étroits avec le pasteur Anatole Banga et la République Centrafricaine.
 

Anatole Banga est vice-président de l’Alliance des Évangéliques en Centrafrique. Il est venu rencontrer ses amis et soutiens de la communauté de Bordeaux et du Nord Médoc les 17 et 18 mai derniers.
 
 
Cette visite a permis d'informer sur la situation actuelle du pays. Des milices anti balaka (considérés à tort comme chrétiens) et séléka (à coloration musulmane) continuent de s'affronter, en tout cas, dans le nord du pays. Une plate-forme des confessions religieuses (évangéliques, catholiques et musulmans) s'est constituée pour éviter que les hostilités ne dégénèrent en conflit interreligieux.
 
 
Le pasteur Banga est coordinateur du Comité de crise. Le but est d'amener les chrétiens et les musulmans à vivre ensemble en tant qu'enfants de Dieu et en tant que citoyens. Le pasteur effectue des déplacements très périlleux (il a dû mettre sa famille à l'abri au Burkina Faso). Il est encouragé cependant par les populations, heureuses qu'on aille à leur rencontre, et par l'exaucement qu'il reçoit à ses prières. Mais il y a encore beaucoup d'efforts à mener pour la réconciliation entre les différentes factions.

 
L'EPUdF en Gironde se veut solidaire de ce ministère de réconciliation, de promotion de la paix et de l'annonce de l'Évangile.

à la sortie du temple du Hâ à Bordeaux

mercredi 24 juin 2015

Quelle parole engagée proposons-nous pour vivre la Mission au XXIe siècle ?

à la rencontre nationale des Equipes Mission début juin 2015

Dans un monde où tout est relié à l’échelle planétaire et où :
 
- les besoins humanitaires ici et là-bas sont autant d’occasions de chantiers infinis, 
- les hommes et les femmes se déplacent de territoire en territoire,
 
soit parce qu'ils sont forcés à l'exil à cause des guerres ou de la misère,
soit pour mener à bien leurs rêves et leurs projets.
(et quel que soit le cas, ils dépendent de l'accueil qu'on leur réserve!)

- un monde où beaucoup de personnes peuvent communiquer entre elles par divers réseaux. Ainsi la plupart des Envoyés du Défap peuvent correspondre avec leurs partenaires et amis grâce à Internet!


 
Dans ce monde-là, l'Équipe Régionale Mission de la région parisienne propose de se poser les questions suivantes :
Quelles sont les réponses attendues par les femmes et les hommes d’aujourd’hui ?
Comment nos églises désirent-elles vivre le service de l’Évangile?
Comment peuvent-elles témoigner de la puissance de la résurrection annoncée et de l’amour infini de Dieu ?



Rencontre des Equipes régionales Mission - juin 2015
Rappelons-le, le Forum du Défap qui aura lieu en janvier prochain à Dijon a pour but d'établir des thèses sur la Mission de l'Église à partir du thème «Une Parole Engagée».
Il est souhaitable que les membres des églises locales puissent en parler et en débattre largement.


Dans cette perspective, l'équipe parisienne invite ceux de sa région à vivre un temps commun qui permettra à chacun d’apporter sa contribution aux thèses sur la Mission de l’avenir.

(Ce sera à PARIS, 102 bd Arago, l’après-midi du samedi 9 janvier 2016)
 
 
C'est pour nous tous un encouragement à investir des lieux, provoquer des rencontres pour que le plus grand nombre participe au débat.

mardi 16 juin 2015

Camp de jeunes en Polynésie Française

Dans presque un mois, le 12 juillet, 22 jeunes et leurs accompagnateurs seront à l'aéroport Charles de Gaulle, prêts à traverser la moitié du globe pour vivre trois semaines de rencontre et de témoignage en Polynésie Française. 
 
Ces jeunes, entre 16 et 20 ans, sont issus de différentes communautés de l'Église protestante unie de France et partent avec le soutien, notamment du DEFAP - le service protestant de mission - et de la CEVAA - communauté d'Église en mission.
 
On peut imaginer que ce sera une expérience marquante pour ce petit groupe car le dépaysement est garanti.
 
Un des axes de notre projet est la découverte de la culture polynésienne et du quotidien de ces jeunes, engagés dans l'Église protestante Maohi. Quelles sont leurs valeurs et leurs coutumes ? Quelle est la place de la vie communautaire et de la jeunesse ? A quoi ressemble leur vie spirituelle ? En quoi est-ce que cela nous interroge individuellement et au niveau de notre Église ?
 
   
 
 
Un autre axe sera un projet de témoignage de la foi, pensé avec un groupe de jeunes tahitiens. Nous irons à la rencontre d'une jeunesse en difficulté, au chômage et qui peine à trouver sa place dans la société. L'objectif sera de proposer des moments de rencontre et des activités plus cultuelles, pour être, ensemble, une Église de témoins.
 
Un projet 100% dans l'esprit du DEFAP et de la CEVAA, où deux groupes de différentes Églises et cultures vont se découvrir et s'unir dans un projet commun, à destination d'un autre public. Bref, un projet 100% missionnaire, car, nous en sommes convaincus : une bonne nouvelle, ça se partage !

 
 Benjamin Bories,
Accompagnateur
 

mardi 9 juin 2015

Diaconie et Mission en Corée du Sud

Conférence de la diaconie
En octobre 2014, 6 pasteurs de l’EPUdF et 5 délégués de la Fédération de l’Entraide Protestante, impliqués dans des activités diaconales, se sont rendus en Corée du Sud pour une conférence sur la diaconie. Ils y sont restés une semaine.

Ce séjour s'est tenu dans le cadre du partenariat entre la région Centre-Alpes-Rhône et la région Séoul-Est de la PROK (Eglise Presbytérienne de la République de Corée).

La théologie de «la masse du peuple» (Minjung) est née dans les années 70 en Corée, suite à la guerre coréenne (1950-1953) et en pleine dictature militaire. Avec la fin de la dictature et la croissance économique, le « Minjung » est devenu minoritaire. Mais il a produit une diaconie tournée vers les marges de la société.





Nous sommes allés à la rencontre de ces marges et de ceux qui ont le souci des souffrants de la modernité. Ainsi, nous avons visité un Centre d’accueil pour immigrés créé par le pasteur Sung-Hae Kim: soins gratuits, aide administrative, école, orphelinat, mais aussi une petite faculté de théologie tournée vers la mission. Les immigrés qui y étudient sont ensuite envoyés comme missionnaires dans leur propre pays.

Nous avons rencontré également un pasteur paysan, visité une maison de retraite et une école alternative gérée et financée par l’Eglise et par des dons directs.
Ecole de la paix
 Nous avons été profondément marqués par la visite de la frontière entre les deux Corées: 4 km de no man’s land sur une longueur de 250 km. Au milieu de la zone sous contrôle militaire, une école de la paix a été créée il y a un an par le pasteur Jiseok Jung. Cette école accueille 10 étudiants, des hommes et des femmes envoyés par les Eglises locales pour devenir des ouvriers de paix.

Nous avons été activement présents aux cultes dans les lieux de nos familles d’accueil ainsi qu’à un culte franco-coréen. La participation au synode régional de Séoul-Est a clôturé notre séjour.

Service franco-coréen à l'Eglise Sung-il

Les membres de la délégation ont comme mission aujourd’hui de témoigner dans leurs communautés de ce qu’ils ont vécu en Corée du Sud et de préparer l'accueil d'une délégation sud-coréenne pour l'année prochaine.

mardi 2 juin 2015

Voyage Solidaire à Madagascar en novembre-décembre 2014 (3)

Visite à la paroisse de FARATSIHO
 
Au cœur de notre séjour : six jours passés au sein de la paroisse protestante FJKM de Faratsiho, petite ville à l’écart, à quatre heures de route de la capitale.

Le Pasteur Raymond nous a préparé un planning des rencontres de tous les Groupes actifs de l’Église locale, neuf au total : groupe des enfants, des jeunes, des scouts, des bergers, des catéchètes, de diaconie, des hommes, des diacres... L’ensemble des responsables de tous ces groupes forme une équipe d’une trentaine de personnes.
 
L’accueil est à chaque fois chaleureux et fraternel. Le temple peut accueillir mille personnes. Le pasteur Raymond nous explique que l'église est en expansion. Nous n'osons pas comparer nos cultes avec ce que nous vivons lors du culte que nous animons : le chant de trois chorales, une centaine d'enfants, la chorale des jeunes, la présence de tous les responsables, un enthousiasme et une ferveur qui nous portent et que nous rapportons avec nous.

 
Nous terminons notre séjour par la visite de quatre petits villages situés à 4-5 km de Faratsiho qui sont coupés de la ville à la saison des pluies. C'est aussi le lieu de l’assassinat en 1897 de deux missionnaires protestants : Benjamin Escande et Paul Minault. Les fidèles ont démarré sur ce lieu de mémoire la construction d’une nouvelle église de 300 places.
 
Nous sommes rentrés riches de toutes ces rencontres, éblouis par la gentillesse et la générosité de nos hôtes, mais aussi avec beaucoup de questions sur ce pays si riche en ressources et ses habitants si talentueux. Car, nous avons aussi vu la pauvreté et la misère omniprésentes et la grande difficulté de la population pour vivre au quotidien. Des questions restent ouvertes, des pistes se dessinent pour poursuivre cette aventure et tisser les liens avec ceux que nous avons rencontrés. Une chose est certaine : nous sommes invités pour la fête du 145ème anniversaire de l'église FJKM de Faratsiho qui se tiendra en 2015, en parallèle au 10ème anniversaire du ministère sur place du pasteur Raymond ! Si Dieu le veut, nous y serons !